Belgique - Russie : montée en pression ? Montée en puissance !

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Belgique 3-0 Russie
Trois points pour la Belgique, Lukaku en tête du classement des buteurs

Belgique 3-0 Russie : Ça commence bien pour Lukaku !

Comme à son habitude, l’équipe nationale belge de football s’est montrée à la hauteur au moment d’un enjeu important. Pour son premier match de l’Euro 2020 – phase finale – les Diables rouges ont montré une belle cohésion d’équipe se soldant par un score sans appel : 3-0.

On aurait pu se poser la question de savoir s’il s’agissait d’une grande équipe des Diables Rouges ou d’une équipe russe un peu faiblarde, mais ce serait oublié cette qualité qu’ont les joueurs belges de pouvoir placer le curseur un peu plus loin quand l’enjeu en vaut la peine. Si, contre la Grèce, on avait pu craindre le pire et que le match contre la Croatie nous avait à peine rassurés, il est désormais clair que les hommes de Roberto Martinez sont bel et bien entrés dans la compétition.

Une belle entame de la Sbornaya

Comme pour les précédents matchs, les premières minutes ont été à l’avantage des adversaires des Diables Rouges, un peu comme s’il leur fallait du temps pour jauger l’équipe et s’organiser en fonction. Mais, cette fois, cela n’aura pas duré un quart d’heure comme durant les matchs de préparation. Cela aura toutefois permis de voir une équipe russe comme un véritable adversaire, même si la suite du match donnera plutôt l’impression d’une rencontre à sens unique (bien évidemment à l’avantage des Belges).

10 minutes et un but de Romelu Lukaku

Très vite, on remarque que les Russes ne vont pas pouvoir tenir le rythme. Trop d’erreurs se succèdent. C’est d’ailleurs sur un mauvais contrôle d’Andrey Semonov que Romelu Lukaku – qui ne se fait jamais prier pour profiter de ce genre d’occasion – fusille le gardien adversaire d’un tir du gauche. Il ne manquera pas non plus de chercher une caméra pour offrir un message au malheureux Christian Eriksen – victime d’une crise cardiaque lors du match Finlande-Danemark – les spectateurs pouvant lire sur les lèvres de son coéquiper de l’Inter de Milan : « Christian, I love you ».

Fin de parcours pour Timothy Castagne

Si on notera, à la 14e minute, une tête de Mario Fernandes que Thibault Courtois arrêtera avec la maestria qu’on lui connaît, c’est le choc entre Timothy Castagne et Daler Kuzayev qui retiendra toutes les attentions dans cette moitié de première mi-temps. Les deux hommes se sont en effet télescopés de manière tellement violente que, si l’un comme l’autre pourra quitter le terrain sur ses jambes, le verdict est lourd pour Timothy Castagne qui, avec sa pommette cassée, ne pourra pas continuer le tournoi. Il sera directement remplacé par un Thomas Meunier qui n’imaginait pas intégrer la rencontre à ce moment.

Bonne pioche dans le choix de Roberto Martinez

Roberto Martinez se félicitera sans doute du choix du remplaçant du malheureux Castagne puisque, moins de dix minutes après la montée au jeu de Thomas Meunier, le défenseur – jamais aussi heureux que lorsqu’il peut aller jouer près du but adversaire – sera à la finition d’une balle repoussée tant bien que mal par le gardien russe après un tir de Thorgan Hazard. On profitera aussi de cette fin de première mi-temps pour remarquer les capacités techniques d’un Yannick Carrasco qui aurait certainement mérité de marquer un but durant cette rencontre.

Une seconde mi-temps marquée par la montée d’Eden Hazard

Un autre sujet de satisfaction est d’avoir pu voir Eden Hazard monter et jouer une vingtaine de minutes, prouvant à l’occasion qu’il n’avait rien perdu de sa technicité. Enfin, c’est en toute fin de match qu’un assist de Thomas Meunier, encore lui, permettra à Romelu Lukaku d’une fois encore faire trembler les filets russes, mais, cette fois, avec une frappe du pied droit.

Après ce premier match, la Belgique est donc en tête de son groupe, à égalité avec les Finlandais qui ont gagné leur match contre les Danois lors de ce match suspendu un long moment suite à l’accident cardiaque de Christian Eriksen.

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