Anderlecht un pétard qui coute cher !
Bon : ce n’est pas comme s’il n’y avait jamais de pétards dans les stades de foot. Et ce n’est pas non plus comme si on ne voyait pas, chaque week-end, des pétards lancés sur les terrains de football. Mais, là, il faut croire que cela a fâché le staff de Malines.
Les faits se déroulent le 15 février, Anderlecht est en déplacement à Malines. Les Bruxellois ont déjà encaissé un but. À la 72ème minute, c’est la bérézina. Un deuxième ballon va faire trembler les filets anderlechtois. Il n’en faut pas plus pour susciter la colère d’un supporter qui décide d’envoyer un pétard directement sur le terrain.
Ce n’est pas une première pour l’équipe bruxelloise
Le problème, c’est que le même type d’incident s’est déjà produit le 19 janvier. Anderlecht recevait alors Bruges et se fait battre sur son terrain. Là encore, la colère des supporters doit s’exprimer. Un pétard atterrit à côté du gardien visiteur, Simon Mignolet, qui est bon pour une grosse frayeur.
Une amende de 5.000 euros
L’amende prononcée par la Fédération Royale Belge de Football avait alors atteint 5.000 euros. En outre, décision a été prise par les autorités du football belge de fermer une partie des tribunes du Stade Constant VandenStock lors du match du 7 mars contre Zulte Waregem. Une décision qui devrait faire mal à la trésorerie du stade bruxellois.
La clémence pour un envoi raté
On peut alors se poser la question de savoir pourquoi l’amende prévue dans ce cas-ci – et sur laquelle il sera statué le 3 mars prochain, ne serait que de 2.500 euros. Non seulement il y a récidive, mais la jurisprudence pousserait plutôt à une facture plus salée. La seule chose que nous avons imaginée au sein de la rédaction de Webfoot, c’est que le lanceur est mauvais. Comme son pétard n’a atteint personne, ce serait du coup moins grave.
Anderlecht entame des poursuites
Dans le même temps, parce que les hommes de Marc Coucke n’apprécient qu’à moitié de devoir payer des amendes et restreindre leurs rentrées financières, demande a été faite de recevoir les images des différents stades pour repérer les fauteurs de trouble. On chuchote que ceux-ci ont été reconnus et que le club bruxellois n’hésitera pas à les traîner devant les juridictions compétentes pour récupérer leur dû. Cela va faire cher le pétard qui, pour le coup, n’était pas mouillé.
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