Marc Coucke s'explique sur sa vision à long terme pour le Sporting d'Anderlecht
Le plus fidèle des supporters va sans doute lever un sourcil de doute à la lecture de cette actualité, mais c’est bien un souffle d’optimisme qui continue à souffler sur le Sporting d’Anderlecht. Du moins si l’on en croit Marc Coucke qui continue à croire en son projet.
Une chose est certaine : pour une équipe à l’historique aussi prestigieux, Anderlecht ne brille pas actuellement par ses résultats. Une dixième place au classement, ce n’est, certes, pas ce que l’on attend du club phare de la capitale. Mais cela n’a pas l’air de faire trembler le propriétaire du sporting sur ses bases. Que du contraire.
Pas de revente du club de football
Ces derniers jours, Marc Coucke a tenu à remettre les pendules à l’heure. Il n’entend pas revendre le sporting dans un avenir proche. La raison ? Il a, depuis son arrivée, un projet de développement et celui-ci ne pourra se réaliser que sur le long terme. L’homme d’affaires rencontre bien évidemment quelques obstacles dans la progression de ce fameux projet. Il entend convaincre, encore et toujours, afin que toutes les pièces du puzzle puissent se remettre en place et qu’Anderlecht retrouve une place de leader.
Une lettre ouverte aux supporters
Dans un style qui lui appartient, Marc Coucke a tenu à signer une lettre aux supporters dont la teneur pourrait se résumer en un mot : patience. Le bonhomme a compris, avec le temps, que la reconnaissance n’apparaissait qu’avec la réussite et que les piètres résultats de l’équipe actuelle ne pouvaient qu’entraîner méfiance et doute. Mais il le martèle à qui veut bien le lire : la structure du Sporting d’Anderlecht est solide et tout le monde tire la charrette dans la même direction, celle d’une reconquête du haut du classement de Jupiler Pro League.
En tant que supporters du football dans son ensemble, on ne peut que souhaiter que Marc Coucke ait raison et que, très vite, on voie le club de football bruxellois revenir à l’avant-plan de la scène footballistique. En attendant, ce n’est pas avec les 27 millions de pertes au compteur – liés pour une grande partie à la campagne européenne désastreuse de l’année passée – que des transferts mirobolants pourront avoir lieu.