Anderlecht joue la carte des économies

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Anderlecht joue la carte des économies
Grosses restructurations au Sporting Club d'Anderlecht

La crise du coronavirus aura eu le don de souligner les difficultés financières que sont celles du Sporting d’Anderlecht, un club entre restructuration permanente et recherche du retour à l’excellence.

Difficile, à lire nos excellents journalistes de la presse écrite, de savoir qui mène encore la danse à Anderlecht. Alors que l’on présentait Marc Coucke comme l’homme fort du club bruxellois, il apparaît de plus en plus que Karel Van Eetvelt, CEO officiel du club, aurait les coudées franches pour mettre de l’ordre dans le staff. D’autres y voient un rempart pour Marc Coucke. Toujours est-il que les licenciements ont plu ces derniers mois et que, dans ce cas, la crise du coronavirus n’y est pour rien.

4.000.000 € de frais de licenciement

Depuis le mois d’octobre dernier, les têtes sont tombées à Anderlecht et cela a coûté cher au club. Les indemnités de 1.700.000 € de Van Holsbeeck auxquelles sont venues s’additionner celles de Vanhaezebroucke (700.000 €), Amesen (600.000 €) et Devroe (400.000 €) ont déjà fait mal aux caisses. Dernièrement, c’est Pär Zetterberg, qui s’occupait des jeunes et des attaquants de l’équipe, qui a été contraint de quitter le club. D’où des indemnités allant de 350.000 à 500.000 euros. Autant dire que cette restructuration du staff aura eu le don de mettre les liquidités du club à mal.

Le personnel du RSCA au chômage économique

De manière assez logique, alors que les stades sont fermés à tout le moins jusqu’au 1er mai et que l’on est en droit de craindre une prolongation de la mesure, les dirigeants d’Anderlecht ont décidé de mettre leur personnel en chômage économique. Une mesure qui devrait leur permettre d’arrêter l’hémorragie financière.

Les joueurs renoncent à leur salaire

D’âpres négociations ont également été menées entre la direction d’Anderlecht et les joueurs. Au final, ces derniers ont accepté de renoncer à leur salaire du mois d’avril pour participer à l’effort commun. Pour Anderlecht, c’est plutôt une bonne pioche puisque cela permet de faire une économie de 3.000.000 €. Dans le même temps, personne ne sait si le confinement va perdurer et si l’opération devra ou non être renouvelée, par exemple, pour le mois de mai.

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