Un prénom ‘footballistique’, Certains papas sont prêts à tout pour affirmer leur amour du football
Certaines histoires sont suffisamment insolites pour qu’elles soient relatées sur votre site du football. Et même si cela n’a pas grand-chose à voir avec le football. Enfin, si, de manière indirecte…
L’histoire commence aux Pays-Bas. Un supporter de football va être papa. Plutôt une bonne nouvelle. Sauf que, aux Pays-Bas toujours, le prénom que l’on donne à son bébé doit respecter certaines règles. Notamment, le nom doit être suffisamment courant pour ne pas nuire au bien-être de l’enfant.
Un prénom ‘footballistique’
Impossible pour ce supporter qui, depuis qu’il sait qu’il va être papa, a décidé d’appeler son fils Brian Feyenoord. Brian, à la limite, on peut comprendre, mais manifestement, c’est le Feyenoord qui aurait gêné l’officier d’état civil batave.
Le souci est d’autant plus étonnant que ce genre de soucis n’apparait que rarement tant les largesses sont importantes pour qui aime le football. Doit-on compter le nombre d’enfants qui doivent leur Kevin de prénom grâce aux exploits de De Bruyne ? A-t-on condamné le président des Etats-Unis lorsqu’il a appelé sa fille Chelsea – on parle ici de Bill Clinton – même si personne ne sait si cela a un réel rapport avec le club de football. Et tous les Milan de la terre doivent-ils leur nom à une ville qui compte pléthore de clubs de football ou simplement parce que certains joueurs partagent le même prénom ?
Le football ne connaît pas de frontière
Mais revenons-en à Ronald – c’est le nom du papa supporter de, on vous le donne en mille, Feyenoord. Le bonhomme ne s’est pas laissé démonter par le risque de ne pouvoir nommer son enfant comme il le souhaitait. Dès les premières contractions, il a emmené sa compagne en Belgique afin qu’elle accouche dans un hôpital belge.
La suite, une déclaration de paternité dans une administration belge où, manifestement, on est moins regardant. Du coup, le gamin s’appellera bien Feyenoord (on ne sait pas si son père l’appellera un jour Brian) et tant pis pour lui si, une fois ado, il est supporter de l’Ajax (par exemple).
Certes, ‘histoire est anecdotique, mais risque-ton un jour de voir apparaître sur les bancs de nos écoles des Standard, Anderlecht ou autres noms de club de football belges ?